VBG : Internews appuie les activités de sensibilisation de ses partenaires

VBG : Internews appuie les activités de sensibilisation de ses partenaires

Internews a appuyé les activités ses partenaires locaux dans la mise en œuvre de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre qui se tient du 26 novembre au 10 décembre de chaque année. Pour cette année 2021, des organisations féminines et des médias ont menées des actions de plaidoyer et de sensibilisation de la presse et de la société civile. Cet appui est rendu possible grâce au programme Media Sector Development Activity (MSDA) financé par l’USAID et les coopérations suédoise et suisse.

Une émission “Stop aux Violences” sur l’accès à la justice des victimes

Internews a appuyé la production de l’émission radiophonique “Stop aux Violences” produite par l’Association des Femmes des Médias du Sud-Kivu (AFEM-SK), une diton spéciale portant sur la problématique de l’accès à la justice des survivantes des violences sexuelles et basées sur le genre en RDC. Dans cette émission, les femmes victimes de violences sexuelles racontent leur histoire et expriment leurs difficultés à accéder aux instances judiciaires pour plaider leurs causes.

Cette émission radiophonique est traduite en français et en 6 langues nationales dont le lingala, le kikongo du Kongo Central, le kikongo du Bandundu, le tshiluba, le swahili du Katanga et le swahili du Kivu. Afin d’atteindre un plus grand nombre, elle a été distribuée pour diffusion aux réseaux des radios communautaires du programme MSDA et disséminées à travers toute la RDC.

Ecouter l’émission ici :

Français
Swahili du Kivu
Swahili du Katanga
Tshiluba
Kikongo du Kongo Central
Kikongo du Bandundu

News Forum d’Actualite.cd sur les VBG

Internews a appuyé, le 26 novembre, la réalisation du News Forum, une émission interactive produite par Actualite.cd autour du thème ayant connu la participation de Mme Jeanine Mabunda, ancienne conseillère du Chef de l’Etat en matière de violences sexuelles, l’Honorable Christelle Vuanga, député nationale et Présidente de la Commission Genre, Famille et Enfant de l’Assemblée nationale et Emmanuella Zandi, activiste contre les violences sexuelles comme invités. Par ailleurs, Mme Julienne Lusenge, directrice exécutive du Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC) et militante primée contre les violences sexuelles en RDC, était également présente à cette émission, en plus de la presse et de plusieurs activistes des droits de l’Homme.

Sensibilisation et échanges

Internews a également appuyé les organisations féminines locales à travers la tenue de diverses activités à Lubumbashi, Bukavu et Kinshasa.

Autour du thème de l’accès à la justice des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre, plusieurs cafés presse se sont tenus le 26 novembre à Lubumbashi, avec l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM), le 1er décembre à Bukavu avec l’Association des Femmes des Médias du Sud-Kivu (AFEM-SK) et à Kinshasa le 09 décembre.

Ces rendez-vous d’échange avec les médias étaient élargis aux organisations des droits humains poursuivaient l’objectif premier de contribuer à la réduction des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) au sein des communautés et améliorer l’accès à la justice pour les survivantes à travers notamment la mobilisation des médias pour la production et la diffusion du message   dans la lutte contre les violences sexuelles et pour combattre l’impunité.

A Bukavu, AFEM-SK a réuni les autorités politico-civiles et militaires, les leaders religieux et les défenseurs des droits humains autour d’une table-ronde ayant pour thème « La problématique des femmes accusées de sorcellerie ». Cette assise a permis d’identifier des causes, mais également les conséquences de ces accusations qui sont, entre autres, le rejet social, la stigmatisation, la rupture familiale, la torture physique, la destruction familiale, la déconsidération sociale, la présence des enfants de la rue à la suite des ruptures familiales.

Lire : Sud-Kivu : Des autorités, journalistes et acteurs de la société civile s’engagent à lutter contre les accusations de sorcellerie des femmes