Kinshasa : L’ACOFEPE initie les femmes leaders de la société civile au plaidoyer pour l’accès aux médias.

Kinshasa : L’ACOFEPE initie les femmes leaders de la société civile au plaidoyer pour l’accès aux médias.

Ouverture, ce mercredi 17 Novembre à Kinshasa, de l’atelier de renforcement des compétences en plaidoyer des femmes leaders pour l’accès aux médias, organisé par l’ACOFEPE, avec le financement de SIDA, et l’appui technique d’Internews.

Cet atelier de deux jours, organisé en faveur des femmes leaders issues de différents secteurs de la vie nationale, a pour objectif d’initier les participantes à la pratique du plaidoyer comme un ensemble de procédés pour influencer les décideurs au bien-être de la population.

A travers l’organisation de l’atelier de renforcement des compétences en plaidoyer des femmes leaders, l’ACOFEPE grâce à l’appui technique Internews cherche à obtenir de ces femmes une prise de conscience sur la nécessité d’un plus large accès aux médias en RDC.

Auteur: ACOFEPE

Kasaï Oriental : L’ACOFEPE renforce les connaissances des femmes journalistes sur le leadership féminin dans les médias

Kasaï Oriental : L’ACOFEPE renforce les connaissances des femmes journalistes sur le leadership féminin dans les médias

L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) a débuté mardi 16 novembre, une session de formation de l’atelier de renforcement des capacités en Leadership féminin dans les médias à l’intention de dix femmes journalistes de la ville de Mbuji-Mayi précisément dans la province du Kasaï-Oriental.

Durant trois jours soit du mardi 16 au jeudi 18 novembre 2021, les formatrices aborderont deux modules : « La gestion éditoriale et le leadership féminin dans les médias » enseignée à tour de rôle par la Présidente de l’ACOFEPE, coordonnatrice du projet SIDA, Grâce Ngyke KANGUNDU et  Mme Rose Mbuyi, experte en genre au sein de la société civile du Kasaï-Oriental.

Pour l’ACOFEPE, ladite session de formation s’inscrit dans l’objectif d’augmenter le nombre de femmes leaders dans la presse écrite et en ligne qui ont de l’influence sur les décideurs publics aux niveaux provincial et national.

Selon une étude l’ACOFEPE, les femmes  journalistes sont de plus en plus nombreuses à accéder aux médias, mais elles n’occupent pas de postes de responsabilité, raison principale de l’organisation de cette session de formation qui vise à préparer les participantes aux fonctions d’Editrice, Directrice de rédaction, rédactrice en Chef et secrétaire de rédaction et apprendre les aptitudes pour planifier et superviser le traitement et la diffusion des contenus médiatiques dans une perspective Genre.

Bien qu’un grand nombre de femmes soient admises dans les écoles de journalisme, la Présidente de l’ACOFEPE a souligné que ses pairs n’ont pas les mêmes opportunités une fois qu’elles en sortent diplômées. « De ce fait, elles n’arrivent pas à accéder à des postes de décision au sein des organes de presse », a précisé Mlle Grâce Ngyke.

Dans la première partie de son module consacrée à la place de la femme dans les médias, Grâce Ngyke a fait savoir les ambitions des femmes journalistes de la presse écrite demeurent limitées en ce qui concerne les occupations de poste de commandement. Pour elle, les questions du genre doivent actuellement préoccuper les rédactions en donnant accès à la femme journaliste la responsabilité d’animer certaines rubriques.

De son côté, l’activiste des droits de femmes, Mme Rose Mbuyi, a laissé entendre que l’approche « GENRE » est perçue comme un élément de la modernisation économique et sociale dans la mise en valeur de la contribution des femmes.  

Pour Mme Rose Mbuyi, le genre est un concept qui a été imaginé par les féministes afin de rendre compte des relations différenciées et inégalitaires qu’entretiennent les hommes et les femmes dans nos sociétés. Les rôles des femmes et des hommes sont socialement construits, et ne relèvent pas uniquement de la biologie car le genre diffère du sexe.

Cette cérémonie d’ouverture a connu la présence du Président provincial de l’UNPC, M. Louis Kabongo Muabalengeja, qui a encouragé les femmes de médias du Kasai-Oriental à suivre cette formation avec beaucoup d’intérêt pour atteindre les objectifs assignés par l’ACOFEPE.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement des radios rurales pour une formation impartiale en RD Congo », avec l’appui financier de l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (SIDA en anglais) et l’assistance technique d’Internews.

Auteur: ACOFEPE

Venez rejoindre notre équipe

Venez rejoindre notre équipe

Vous êtes passionné du travail humanitaire, postulez pour rejoindre notre équipe d’un projet sur la COVID-19.  Voir ci-dessous les liens vers les annonces et partagez-les avec vos réseaux. Tous les postes sont basés au bureau de Goma en RDC.

01. Data Analyst : 

https://www.mediacongo.net/emploi-societe-31055_internews_analyste_des_donnees.html

02. Media Mentor : 

https://www.mediacongo.net/emploi-societe-31059_internews_media_mentor.html

03. Information Management Officer : 

https://www.mediacongo.net/emploi-societe-31058_internews_responsable_de_la_gestion_de_l_information.html

04. Researcher : 

https://www.mediacongo.net/emploi-societe-31057_internews_chercheur.html

05. Project Officer : 

https://www.mediacongo.net/emploi-societe-31056_internews_charge_e_de_projet.html

Médias2I : Emmy Check remporte le hackathon sur les fake news

Médias2I : Emmy Check remporte le hackathon sur les fake news

La solution Emmy a remporté le hackathon sur la lutte contre les fake news qui s’est clôturé le samedi 30 octobre à Silikin Village. Emmy est une plateforme qui fonctionne sur le Web et le mobile et dans laquelle les utilisateurs font vérifier les informations douteuses. Cette vérification est faite à travers des plateformes certifiées et des experts médias. Emmy Check intègre également le SMS.

Emmy propose un système intelligent tournant sur une architecture logicielle et donnant aux internautes la possibilité de vérifier la véracité d’une information provenant d’une source peu fiable. Son fonctionnement repose sur un outil efficace basé sur l’intelligence artificielle qui permet d’analyser et de rechercher dans les pages web de sources fiables (partenaires médias en ligne, etc.) les moindres correspondances avec ce que recherche l’internaute afin de vérifier sa précision. De plus, le système pourra avertir ses utilisateurs de la présence de fake news en circulation.

Emmy Check a remporté un prix de 2.500 $ et un accompagnement de Kinshasa Digital pour perfectionner sa solution. Le deuxième gagnant a remporté un prix de 1.500$. C’est l’équipe Yebela et sa solution du même nom. YEBELA est une plateforme de signalisation de fausses offres d’emploi qui foisonnent sur Internet et demande une contrepartie aux postulants.

Les deux équipes vont passer une période d’incubation de 2 mois afin de concrétiser la solution. Leurs solutions seront ensuite présentées à différents partenaires techniques et financiers.

L’Hackathon sur la lutte contre les fake news était organisé, du 29 au 30 octobre, dans le but de répondre aux défis auxquels font face les médias en ligne et la presse écrite en RDC face à la prolifération des fausses nouvelles. Il a consisté à mettre en compétition des développeurs, référents éditoriaux et experts en communication afin de leur permettre de proposer des solutions numériques innovantes pour combattre les fausses nouvelles.

La solution recherchée était une plateforme d’identification et de signalement des fake news. Cette solution technologique ne devrait pas toujours nécessiter l’accès à Internet pour les utilisateurs n’y ayant pas accès.

Ce hackathon est le premier d’une série en vue de soutenir le secteur médiatique à l’utilisation des outils numériques existants pour un secteur des médias plus viable économiquement. Il était organisé par l’Association des Médias en Ligne de la RDC (MILRDC) et Internews avec le financement de l’Union Européenne et le programme MSDA, financé par l’USAID et les coopérations suédoise et suisse. Il a bénéficié de l’accompagnement de Kinshasa Digital et du ministère du numérique.

Kinshasa : Les Eglises de Réveil du Congo sensibilisent sur le vaccin anti-COVID-19

Kinshasa : Les Eglises de Réveil du Congo sensibilisent sur le vaccin anti-COVID-19

Les avantages du vaccin anti-COVID-19, ses effets secondaires et son accessibilité, c’est la thématique autour de laquelle a eu lieu l’atelier organisé par la communauté des Eglises de Réveil au Congo le lundi 1er novembre 2021. Ces assises qui ont connu la participation de 64 femmes, 39 hommes et 24 enfants se sont tenues à Kinshasa au Centre Evangélique Patmos.

Gertrude Bambi, une bénéficiaire de cette activité, a donné ses impressions en ces termes : « personnellement, je suis dans la joie après cet atelier, je suis très contente de cette activité et je remercie les papas qui nous ont donné ces enseignements. Je suis désormais rassurée et je conseille à tout le monde de se faire vacciner parce que le vaccin est très important parce qu’il nous protège contre la COVID-19. J’ai reçu des informations fiables et à partir d’aujourd’hui je vais sensibiliser mes proches pour qu’ensemble nous prenions ce vaccin. »

Dr Moise Juif, chef du Centre Evangélique Patmos où s’est tenu l’atelier, s’est à son tour exprimé sur ses impressions à la fin de cet assise : « Nous avons suivi le message, un message sorti non pas de la bouche des charlatans mais d’un spécialiste qui est aussi serviteur de Dieu,  qui nous a expliqué le bien-fondé de la prévention de cette maladie parce qu’au départ il y a eu trop de propagande anti-COVID-19 mais au fil des jours, comme dit dans Romain 4, Dieu soit reconnu pour vrai et l’homme pour menteur. Lorsque l’homme est tenté de faire les choses, 90% est composé de mensonge.

Ainsi nous avons voulu, en tant que médecin, donner juste un flash aux chrétiens comme il est bon de mêler la foi à la science. Nous voulons que ceux qui ont pris part à cette activité puissent aller en parler aux autres, leur donner le vrai message. »

Signalons que cette activité a été organisée avec l’appui de Internews dans le cadre du projet Communiquer avec les communautés pour soutenir le déploiement du vaccin COVID-19 en RDC, financé par la coopération Suédoise.

Sud-Kivu : Le consortium AFEM-SK sensibilise sur les violences basées sur le genre à Uvira

Sud-Kivu : Le consortium AFEM-SK sensibilise sur les violences basées sur le genre à Uvira

L’Association des Femmes des Médias du Sud-Kivu (AFEM-SK) a appuyé la tenue du dialogue communautaire organisé par l’équipe Femme au Fone le mardi 26 octobre à Uvira. Conduite par Alphée Shukuru et Thierry M. Rukata, cette rencontre a réuni une trentaine de personnes, parmi lesquels des leaders communautaires, des pasteurs, un officier de la police, de l’ANR, un infirmier titulaire, des cadres de base et le représentant du maire de la ville d’Uvira.

Le débat était axé sur le contexte des VSBG (Violences basées sur le genre) dans la ville d’Uvira, l’engagement des acteurs de la société civile et des leaders communautaires. La responsabilité des autorités étatiques et le rôle de la justice dans la lutte contre les VSBG étaient également abordés.

Les participants, en majorité, ont remis en cause l’apport de la justice dans cette lutte. Pour eux, si les VSBG sont toujours d’actualité à Uvira, cela est le fait de l’inaction ou alors de l’inefficacité des services judiciaires, caractérisée par l’impunité.

Les autorités politico-administratives, de leur part, ont encouragé les populations locales à dénoncer tout cas de VSBG pour que les auteurs soient poursuivis conformément aux lois de la République. Elles affirment que ces cas ne sont simplement pas dénoncés.

Au bout de ce dialogue, elles ont invité les ONG, les leaders communautaires ainsi que la société civile à accentuer la sensibilisation et surtout amener la population à dénoncer les cas de VSBG au lieu de recourir aux arrangements à l’amiable. Tout de même, elles se sont engagées, elles aussi, à faire leur part dans cette lutte pour le bien-être de tous.

Signalons que cette activité a été organisée par le Consortium AFEM dans son projet Femme au FONE au Sud Kivu, avec l’appui du projet Media Sector Development Activity (MSDA) mis en œuvre par Internews et financé par l’USAID et les coopérations suédoise et suisse.